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Commencement du concours d'écriture.

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Lisa Reed
Océane
Sadi E. Raven
Kalis Antoy
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Kalis Antoy
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Commencement du concours d'écriture. Empty Commencement du concours d'écriture.

Dim 6 Déc - 16:05
Hey tout le monde !  :smiley1:

Bienvenue au premier concours d'écriture de LSBN ! Cette année le thème est noël.
Le but est de créer un écrit original, vous serez donc favorisé particulièrement grâce à votre originalité. Ecrivez quelque chose de captivant, qui entraîne le lecteur à travers vos mots et qui donne envie de savoir la suite.
Faites donc une histoire la plus originale possible du moment que vous restez dans le thème de noël.  santa

Faites attention aux fautes d'orthographes, un texte bourré de fautes ne donne pas très envie d'être lu...
Ecrivez une petite nouvelle, ne dépassant pas plus de 7000 mots.
Vous devrez poster votre texte à la suite de ce topic et non pas en ouvrant un nouveau sujet. Essayez de poster votre texte en un seul post, en réduisant la taille de votre écriture par exemple.

Finalement, la date maximum pour poster votre texte est reportée jusqu'au 3 janvier. Donc prenez votre temps, ca ne devrait pas être très compliqué !  rendeer

Tout ceux qui ne sont PAS INSCRITS ne peuvent évidemment pas participer à ce concours, sauf autorisation d'uns des admins.

Quand le concours sera clos, les membres et aussi lecteurs pourront donc voter pour l'œuvre qu'ils ont préférés. Il est évidemment interdit de voter pour son propre écrit mais vous pouvez voter pour l'œuvre d'uns de vos adversaires. Les doubles votes seront aussi interdits, mais d'ailleurs il me semble qu'il est impossible de voter deux fois...  :smiley345 *Réfléchit*

Pour toutes questions, envoyez un MP aux admins !
Merci merci ! :coeur:

L'administration de LSBN
Sadi E. Raven
Sadi E. Raven
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Dim 6 Déc - 19:14
(je préviens de suite, c'est chelou et nul, mais je sais que je ferai pas mieux x) )

 
Un arbre. Un parc. Un couché de soleil. C’est tout ce qui lui restait comme souvenirs de l’été. Rien d’autre. Le vide. On était le 23 décembre et ses souvenirs n’étaient toujours pas revenus. Six mois c’étaient déjà écoulés -une demie année- depuis son agression. On lui avait raconté ce qui s’était passé ce soir là. Cette femme qui l’avait accosté en l’insultant, elle qui, avec son fort caractère, avait répliqué, puis ce couteau planté au niveau de la tempe gauche. Elle avait eu de la chance de survivre, c’est ce qu’avaient dit les médecins. De la chance. “Tu parles d’une chance -se disait elle- je n’ai plus de souvenir de l’été, j’ai perdu tous mes amis, j’ai tout perdu. Dans deux jours c’est noël et je suis seule, terriblement seule.”
   Oui, Estele était seule. Après avoir passé trois mois dans le coma, elle s’est réveillée semi-amnésique et les rares amis qu’elle avait n’étaient plus intéressés par elle. Pire encore, elle avait désormais peur de sortir de chez elle, le monde l’effrayait. Et noël qui approchait, ça n’était pas pour la rassurer. Elle serait seule, toujours, dans sa grande maison de pierre, sans compagnie, sans même un animal. Juste elle, sa solitude et le silence oppressant. Mais était-ce bien sûr ?
 Elle regardait par la fenêtre le soleil se lever, il était 7h. Le parc de son domaine était gelé, blanc, mais pas un flocon n’était tombé. Les flocons ne tombaient plus. Le ciel, comme ses yeux, semblait à sec. Depuis maintenant huit ans, elle n’avait pas vu de neige. Cela lui manquait. La fenêtre ouverte laissa passer un courant d’air. Estele frissonna et s’en éloigna sans la fermer, elle ne la fermait jamais. C’était parti pour une nouvelle journée au coin du feu, à lire des livres qu’elle connaissait déjà par coeur. Elle s’installa dans son fauteuil favoris -elle en avait cinq-, pris un livre sur l’étagère la plus proche, l’ouvrit au hasard, au milieu, et commença à déchiffrer ses lettres, ses mots, ses phrases. Avant, Estele était écrivain pour enfants. Elle travaillait dans un petit bureau en ville, et ne rentrait chez elle que tard le soir.
 Maintenant, tout était différent. Elle avait essayé d’écrire, mais le vide, le silence et la solitude qui l’étouffaient, bloquaient son inspiration. Son cerveau était tel un fleuve à sec, incapable de produire autre chose que de la poussière.  
 Un courant d’air puissant. La sensation d’une main contre sa joue. Une larme brûlante au coin de l’oeil. Elle se leva d’un bon, ferma les rideaux, frappa dans le mur adjacent à la fenêtre et laissa couler ses larmes. Les souvenirs de son ancienne vie lui étaient douloureux.
13h. Cela ne faisait que 6h qu’elle était levée, mais elle retournait déjà se coucher. Il était rare qu’elle reste éveillée aussi longtemps.
 23h. Estele se réveilla en tremblant. Un bruit, elle était sûre, avait retentit dans la pièce principale. Elle enfila sa robe de chambre, s’enroula dans sa couette et pris son arme, près de son lit. Elle descendit silencieusement les escaliers froids et alluma la lumière de la grande sale. Un enfant, un petit garçon, de 8 ou 9 ans, se tenait là, en short et t-shirt, les lèvres bleuies par le froid. Estele baissa son arme.
“Que fais-tu là ? Tu devrais sortir. Retourne chez toi. Tout de suite !”
 L’enfant la regardait, les larmes aux yeux. Il était pieds-nus. Elle se demanda s’il la comprenait. Alertée par ses tremblements de plus en plus forts, elle lui passa la couverture sur les épaules et l’entraîna vers la cheminée, ou des braises rougissaient encore.
“D’où tu viens comme ça ? Pourquoi tu n’es pas chez toi, dans ton lit, avec tes parents ?”
 Il ne répondait toujours pas. Il ne la regardait même plus. Il se leva, prit un livre, s’assied face à la cheminée et commença sa lecture. Estele ne comprenait plus rien. Si elle avait eu un téléphone, elle aurait appelé la police, ou les pompiers, ou quelqu’un, mais elle n’avait rien. Elle était seule avec ce môme.
“Je suis Eiric, madame. Eiric, avec deux “i”. J’ai été appelé comme ça à cause de “Eirènè”: “Paix” en grec. Il paraît que c’est ça que j’apporte, de la paix. Toi, madame, tu t’appelles Estele. Comment je le sais ? On s’en moque. Je le sais, c’est tout.”
 Estele, abasourdi par les mots de l’enfant, resta bouche bée un instant. La grande pendule sonna, il était minuit, on était le 24 décembre.
“Demain c’est noël -dit Eiric, sans lâcher le livre des yeux- Tu seras seule, comme d’habitude, et tu vas pleurer sur ton pauvre petit plateau-repas. Tu vas prendre ta plume, une page vierge, la regarder un moment, puis aller te coucher. Comment je le sais ? On s’en moque. Je le sais, c’est tout.”
   C’en était trop pour Estele. Les larmes aux yeux, elle se leva et sortit de la pièce, sans un regard pour l’enfant.
“Tu peux rester ici pour la nuit si tu veux, mais tout à l’heure, quand je me lèverai, je veux que tu sois parti. Je ne veux plus te voir.”
 Eiric répondit quelques mots, mais c’était trop tard, Estele était trop loin pour les entendre. Emmitouflée dans son plaid, elle pleurait en repensant à ce qu’il venait de dire. Mais comment avait-il pu deviner tout ça ? Comment était-ce possible ? Ces pensées troublantes finirent par la faire sombrer dans les bras de Morphée.
15h. Elle avait trop dormi, beaucoup trop. Elle ouvrit les yeux doucement, s’étira comme elle pouvait et sortit de sa chambre. Elle eu une hésitation avant de descendre les escaliers, elle écoutait attentivement le moindre bruit. Ne remarquant aucune trace d’une quelconque présence, elle descendit à l’étage inférieur. Eiric était là, assis au même endroit et dans la même position que le soir, une pile de livre à ses côtés et un autre à la main. A ses pieds, il y avait un carnet, son carnet à elle, avec des notes dedans.
“Qu’est ce que tu fais encore là ? -hurla-t-elle- Je t’avais dit de partir ! Et pourquoi est-ce que tu utilises mon carnet ? Tu n’as pas le droit ! Dégage !”
 Il leva les yeux vers elle avec un sourire déroutant et retourna à sa lecture, sans un mot. Déroutant ce gamin. Estele n’avait pas, n’avait plus la force de jouer à ça. Elle s’assit dans son fauteuil et ferma les yeux.
“Comment tu sais toutes ces choses sur moi ? Comment tu fais pour me connaître aussi bien ?”
 Encore une fois, Eiric se contenta de répondre par un sourire. Il se leva et posa sa main sur celle d’Estele, elle était froide et douce comme du marbre poli.
“Tu vois madame, c’est normal que je sache des choses sur toi, je n’existe que dans ta tête. Tu as une imagination débordante, ma vieille. Je ne comprends pas comment tu fais pour ne plus écrire, alors que tu as pu m’inventer Maintenant, debout feignante.”
 Un brouillard envahit la vision d’Estele. Tout s’effaçait autour d’elle. Une lumière aveuglante. Des cloches qui sonnent. Une voix douce et familière.
“Maman ? -murmura Estele- Maman, c’est toi ?”
 Des bras qui la serrent. Des larmes sur son visage, pas à elle. Des cris et de l’agitation tout au tour. Un réveil.
Ce noël fut le plus beau pour Estele et sa famille. La renaissance de la jeune femme, son réveil après un coma de six mois. Comme ça avait été long, comme ils avaient eu peur…
Intérieurement, Estele sourit. Elle remercia Eiric à voix basse, ne sachant s’il était réel ou si elle l’avait imaginer. Peu importait, il l’avait réveillée. Un courant d’air passa dans la chambre d’hôpital. La sensation d’une main sur sa joue. Une larme tiède au coin de l’oeil.
 Elle su.
Océane
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Sam 2 Jan - 15:47
(Bon ça sera pas aussi bien que Sadi mais je suis contente de moi)

Elle riait aux éclats. Elle était si heureuse.  

Elle s’appelait Miyu Grava. Cette jeune femme mûre et réfléchit était une parfaite citoyenne de la ville de Phoenix. Elle était grande, dotée de longs cheveux noirs et lisses, lui venant de sa mère, d’origine chinoise, et de grands yeux noirs, où se reflétait le soleil de Phoenix. Elle avait quitté son travail de journaliste pour se consacrer à son bonheur. Elle venait d’adopter une jolie petite chinoise de 3 ans du nom de Jade. Et avait acheté une maison afin d’y élever pleinement sa fille. Elles allaient passer leur premier noël ensembles. La mère et la fille semblaient en parfaite osmose. Rien ne semblait troubler la quiétude de la plus grande maison de  Phoenix à part les rires de la petite Jade.  Elles étaient si heureuses. En à peine un an elles avaient appris à se connaître et à s’aimer.
Dès le premier regard échangé avec Jade, Miyu était tombée amoureuse de sa fille. La magie de l’amour maternelle planait sur elles. Tous les voisins aimait la petite famille Grava. Sans cesses, ils venaient en aide à la jeune femme pour garder la petite ou pour faire les courses.  Ils étaient vraiment adorables.
Mais tout n’était pas si rose. Miyu enchaînait les conquêtes sans lendemains, brisant un peu plus son cœur à chaque fois. Elle avait trente ans et n’avait pas encore connu le bonheur d’une relation sérieuse, ni même un mariage. C’était son plus grand regret. Elle aurait aimé avoir un mari, qu’elle attendrait le soir quand il rentre du travail, à qui elle préparerait un bon dîner. Elle aurait aimé fondé une famille de son sang. Rien n’était encore trop tard, mais elle avait perdu cet espoir.  Elle n’attendait plus rien. Alors elle se contentait de sa fille, ce qui était largement mieux.
Le soir de noël arrivait à grands pas. La petite famille avait décoré le grand sapin qui trônait au milieu du salon. Il était paré d’un arc-en-ciel de couleur : du rouge, du bleu, du jaune… C’était sans doute le plus beau sapin du monde, et la jolie petite fille gambadait joyeusement autour. La scène était magnifique.
Soudain, la sonnerie retentit. Miyu se dépêcha d’aller ouvrir.  Il s’agissait de Mme Bertrand, la voisine, accompagné d’un jeune homme dont elle ne connaissait pas le nom
«  Bonjour Madame Bertrand, comment allez-vous ? » Salua Miyu avec un grand sourire.
« Je vais bien mon enfant, je te remercie. Je te présente mon petit-fils Icar. Il va passer les fêtes avec moi, cela ne te dérange pas que je l’amène le soir de Noël ? Je sais que tu n’as invité que moi mais ça me gênerais de le laisser seul à la maison. » Demanda Madame Bertrand.
«Bien sûr, vous pouvez venir Monsieur…. »
«  Appeler moi Icar mademoiselle » Répondit simplement le jeune homme.
Il leva vers elle des yeux bleu marine à couper le souffle.  Elle en resta muette quelques instants.
«  Bien sûr, vous êtes le bienvenue Icar chez nous. Excusez moi un instant, je vais chercher  Jade.»
Elle partie chercher sa fille.. Que se passait-il ? Cet homme dégageait quelque chose, quelque chose d’étrange.
Elle prit sa fille dans ses bras et revint vers la porte.
« Mais entrez, ne restez pas sur le pas de la porte, vous serez toujours les bienvenues chez moi. » déclare-t-elle.
Elle se poussa pour laisser entrer la grand-mère et son petit fils dans une maison incarnant l’esprit de noël à chaque pas. Elles avaient fait du beau travail.
Mme Bertrand et Icar prirent le thé et restèrent un long moment à discuter avec la jeune femme.  La joie de la petite famille emplit son cœur d’une douce chaleur. Ils repartirent après le dîner.
Miyu monta sa fille dans sa chambre. Elle l’a borda puis lui chanta une chanson de son enfance, celle que sa maman lui avait appris, avec émotion. La petite s’endormit rapidement, un air serein au bout des lèvres.
La jeune mère descendit alors s’asseoir sur son canapé, un verre de vin rouge à la main. Elle but un verre, puis deux, puis trois, jusqu’à finir la bouteille. Elle s’endormit peu après la fin de la bouteille, complètement saoule. Elle fit alors un étrange rêve.
Elle était seule au milieu d’une forêt.  Soudain, un homme, qu’elle avait connu un soir s’approcha, puis un autre, suivit d’une centaine d’autres. Toutes ses conquêtes étaient là, accompagnées d’une femme qui ressemblait à Miyu, à chaque fois. La jumelle de Miyu, portait à chaque fois aussi deux enfants. Ainsi, Jérémy se retrouvait marié avec elle tout comme Olivier ou Sofiane. Elle recule, apeurée. Elle sursauta en sentant une voix dans son cou.
« Si tu avais passé plus d’une nuit avec eux, regarde où tu en serais aujourd’hui. »
Miyu se retourna pour découvrir Icar, vêtu, étrangement, d’un costume bleu. Il avait aussi de grande oreille, peut-être comme …
«  Un lutin. Oui je suis un lutin. Je sers l’esprit de noël et je viens te faire prendre conscience de tes erreurs. Tu as une chance incroyable d’avoir pu adopter ta jolie merveille de fille, alors que d’autre attendent des années et des années. Tu vas me dire que tu ne vois pas le rapport. Moi je le vois. Tous ces hommes sont malheureux désormais. Tu aurais pu éviter ça. Mais c’est trop tard. Ces hommes trouveront le bonheur bientôt, et sans toi.  Alors, je peux t’aider. Tu peux choisir d’offrir à ses hommes ce que tu rêve au fond de toi, c'est-à-dire tout tes petits regrets, ou tu peux choisir de finir seule avec ta fille et arrêter toute relation amoureuse. Le choix que tu choisiras annulera l’autre, faisant disparaître ainsi son passé. A toi de choisir. »
La réflexion de la jeune femme fut courte.
« Je choisis ma fille. Je préfère l’élever seule que de la perdre. »
Aussitôt, dans son cœur, elle sentit un poids tomber. Elle sentit une incapacité d’aimer d’amour l’envahir. Elle ne sentait pas mal, elle était heureuse.  Heureuse. Elle enchaînerait plus les conquêtes mais elle réduisait en cendres à tout jamais, les chances de se marier un jour. Au fond, elle s’en fichait. Son plus grand amour était sa petite Jade. Icar lui sourit puis elle bascula vers la réalité.
Elle ouvrit les yeux. Mme Bertrand était près d’elle.
« Tout va bien mon enfant ? Vous vous êtes évanouie un instant. Votre petite Jade va bien, elle vous attendait pour ouvrir ses cadeaux. »
Ses cadeaux ? Ah oui c’était le soir de noël. Elle se leva et regarda sa merveille ouvrir la belle poupée qu’elle lui avait offerte.  Le petit fils de madame Bertrand lui fit un clin d’œil imperceptible. Elle se rappelait de son rêve.
Ce petit homme n’avait peut-être pas atténué ses regrets mais elle avait pu en retenir une leçon.

Elle riait aux éclats. Elle était si heureuse.
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Kalis Antoy
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Sam 2 Jan - 15:54
Vous n'avez plus que quelques heures jusqu'à demain matin pour poster votre texte, ne tardez pas trop !

Bonne chance !
Lisa Reed
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Sam 2 Jan - 23:54
Pour faire un truc bien joyeux, pour changer de mes habitudes, hein x)
Ce qui est écrit en italique, c'est du flash-back Smile

C'était une de ces veilles de Noël dans lesquelles le froid était maître et pourtant, Max, les lèvres transies par le froid, était assis sur son balcon, fixant le ciel clair d'un regard absent. « Déjà trois ans » se disait il en contemplant le mur de l'immeuble d'en face. Trois ans qu'il ne vivait plus réellement. La neige commençait à tomber.

Lorsque Max sonna à la porte de son amie Lily, les bras chargés de cadeaux, une femme qui lui était inconnue vint lui ouvrir. Elle avait de long cheveux roux et de grands yeux noirs qui contrastaient avec son visage pâle, elle semblait avoir ce petit quelque chose qui fait qu'une femme jolie devient sublime. Plus tard dans la soirée, entre deux toasts de foie gras, ils avaient discuté. Elle s'appelait Thalie, « comme l'une des neufs muses de Zeus, ça caractérise la comédie, m'a-t-on dit » lui avait elle expliqué devant ses yeux captivés.


Pour caractériser la comédie, c'est sûr qu'elle la caractérisait. Jamais une fausse note, comme elle disait. Elle aurait pu devenir actrice sans problèmes tant elle savait contenir sa souffrance. Seules les émotions joyeuses avaient l'autorisation de changer les traits de son visage, le transformer en une représentation même de la joie, comme lors de leur premier baiser.

Ils s'étaient retrouvés, un an après leur rencontre. Max lui avait acheté des fleurs et lorsqu'elle rougit, il réalisa que cette teinte rosée lui allait si bien. Ils avaient passé la soirée à discuter, sous le regard amusé des autres invités, et, lorsque vint le moment des au revoir, Max la raccompagna jusqu'à sa voiture. Ils semblèrent hésiter un instant, puis Thalie, se montrant plus courageuse que lui, se jeta à son cou et l'embrassa. Une palette d'émotions se dessinait dans le cœur de Max, cette fille était magnifique et elle embrassait divinement bien ! Ils finirent par passer la nuit dans la voiture, le froid leur mordant la peau.

Max faisait rouler machinalement son alliance du bout de ses doigts. Il avait épousé cette fille, ils s'étaient installés dans cet appartement, il l'aimait. Tout était beau, parfait, ils voulaient des enfants, un chien, une maison. Mais ce putain de médecin les a brisés. Trois putain d'années de bonheurs brisées par ce pauvre mec en blouse et qui louchait.

Le ventre de Thalie ne s'étant toujours pas arrondi malgré leurs efforts, elle avait fini par aller consulter un médecin. Elle n'avait rien voulu dire à Max pour ne pas gâcher les fêtes mais elle ne put s'empêcher de révéler la terrible nouvelle à sa sœur qu'elle ne voyait que pour Noël.

-Un cancer du sein, tu dis ?

Thalie hocha la tête difficilement, lui expliquant qu'en faisant son contrôle de base, le médecin avait trouvé une anomalie et lui avait demandé de « faire vérifier » pour être sûr qu'il n'y avait rien. Mais il y avait bien quelque chose.
Max, qui venait d'entrer dans la pièce, laissa sa coupe de champagne se briser sur le sol. Il lui promit monts et merveilles, il lui jura qu'il l'aiderait dans les pires moments, qu'ils affronteraient cette merde ensemble...Et Thalie avait sourit.

Il se détestait de lui avoir menti. La désillusion avait dû être atroce pour elle. Il l'accompagnait chez le médecin, au début, puis, prétextant des réunions, il venait moins, il ne venait plus. Thalie semblait mourir un peu plus chaque jour, sa pâleur devenant maladive. Elle lui faisait peur. Maintenant, il se souvint à quel point il avait été bête d'avoir eu peur d'elle. Il l'aimait, cette fille, même encore aujourd'hui et son idiotie l'avait éloignée définitivement de lui. Il fixa sa montre, il était bientôt minuit. Il avait voulu jeter cette montre, la briser pour briser avec elle tous les mauvais souvenirs mais il n'y était pas parvenu.

L'année suivante, elle lui avait offert cette montre. Lui, par manque de recherche, lui avait acheté une batterie de cuisine. Lorsqu'elle avait ouvert le paquet, il avait été tellement fier de voir qu'elle avait des étoiles pleins les yeux, c'est seulement quand il compris que ces étoiles étaient mouillées qu'il prit conscience que ce n'était peut être pas le meilleur des cadeaux. Cependant, il ne lui adressa pas la parole de la soirée, ni pour s'excuser, ni pour lui demander si elle allait bien.

Dans la soirée, il s'était retrouvé sur le balcon avec son meilleur ami qui semblait lui lancer un regard plein de reproches.

« Elle est malade mais tu t'en fous. Elle est face à la mort à chaque heure que le monde fait mais tu t'en fous. Elle souffre de ta froideur mais tu t'en fous. Elle serait prête à crever pour toi mais tu t'en fous. Elle est la plus douce des créatures que tu pourrais espérer aimer mais tu t'en fous. Elle t'aime mais tu t'en fous. T'es un putain de connard, mais, elle, elle s'en fout. »

Il n'avait pas su quoi répondre, il avait seulement tourné les yeux vers l'intérieur, croisant le regard de Thalie qui semblait s'être éteint malgré son visage pâle illuminé de joie.


C'était lui qui l'avait tuée, il le savait. Il le savait et cette boule qui se forma depuis ce jour dans sa gorge le lui rappela aussi souvent que nécessaire. Après ce Noël, ils n'avaient plus fait que se disputer. Thalie, épuisée, avait fini par perdre ses cheveux, et lui, lui criait dessus, lui hurlant de se battre. Il se trouvait vraiment con, ça avait été sa façon à lui de lui dire qu'il l'aimait. Il l'aimait mais il avait été si con. Il l'aimait, même ce soir, seul, assis sur son balcon, à maudire le monde de la lui avoir enlevée. Il l'aimera, même dans dix ans de cela. Il l'avait toujours aimée, cette fille, mais il n'avait pas été fichu de lui dire après l'annonce de sa maladie. Juste une fois, pour la grande sortie, comme il disait, pour le tombé de rideau comme elle aurait dit...

Un an qu'elle se battait. Un an que cette foutue maladie la tirait dans le gouffre, la mordait, la griffait, mais elle luttait. Ce soir là, ils fêtaient les cinq ans de leur rencontre. Mais elle n'en pouvait plus, elle était épuisée, éreintée. Peut être étaient ils allés trop vite ? Peut être ne l'aimait il pas ? Elle n'en savait rien, elle voulait juste dormir.
Il était rentré tard et il avait trouvé une Thalie allongée sur le sol . Bordel, pourquoi fallait-il qu'il boucle ce dossier ?! Elle respirait encore, elle avait seulement dû faire un malaise. Dire qu'il avait eu si peur pour un simple malaise.
Il se pencha au dessus d'elle et tâta son pouls. Il était beaucoup, beaucoup trop faible. Il réalisa qu'elle était en train de le quitter. Non, non, ça pouvait pas se passer comme ça. Y a que dans les films à l'eau de rose que ça se passe comme ça.

-Putain Thalie, bordel, réveille toi !

Il la redressa
-Thalie bordel ! Reste avec moi ! Putain Thalie reste avec moi bordel de merde ! C'est pas le moment ! Thalie putain, me lâche pas, bordel ! Je t'aime, t'as pas le droit de me faire ça putain ! Je t'aime ! C'est ignoble ce que tu me fais, bats toi !

Pas un mouvement, pas même un clignement de cil. Il la regarda. Ils ne pouvaient pas se quitter comme ça. Il l'embrassa. Il embrassa ses lèvres devenues froides, une main sur son cœur devenu froid.

Ses larmes lui avaient brûlé la peau. Même après des années, il ne supportait pas cette mort. Ce « tombé de rideau ». Il s'était juré de vivre pour deux. Mais, il le savait, ses promesses, il ne les tenait pas, il n'y arrivait pas. Pas sans elle, pas sans son rire, ses sourires, ses blagues merdiques, mais surtout et avant tout, pas sans son amour. La vie vaut la peine d'être vécue quand on vit pour quelqu'un d'autre que soit. Il vivait pour lui, uniquement lui, à présent. Ah, et le chat, aussi. Il renifla bruyamment, brisant le silence de la nuit. Il lança alors pour la première fois un regard vers le revolver qu'il tenait dans sa main gauche. Il n'avait pas eu le courage de l'embrasser et de se battre avec elle, aurait il au moins celui  de le faire ? Il plaça le canon sur sa tempe . Tout défilait, son mariage, les sourires de Thalie, les larmes de Thalie, la mort de Thalie, les baisers de Thalie, Thalie, Thalie, Thalie...

La détonation, à l'unisson avec le cri de soulagement d'un cœur froid et endeuillé, résonna en brisant une seconde fois le silence de la nuit.


Dernière édition par Lisa le Lun 4 Jan - 22:47, édité 1 fois (Raison : Correction des fautes d'orthographes qui font "Argh !")
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Kalis Antoy
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Dim 3 Jan - 12:22
L'heure des votes a sonnée !

Lisa [ ]
Sadi [ ]
Océane [ ]

Veuillez cocher la case du nom de l'auteur de l'oeuvre que vous avez préférez !
Sadi E. Raven
Sadi E. Raven
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Dim 3 Jan - 18:00
Kalis E.C Antoy a écrit:

Lisa ]1 ]
Sadi [ ]
Océane [ ]

Ban-vanSalahadin
Ban-vanSalahadin
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Dim 3 Jan - 19:54
Alors moi je ne vais pas faire de croix mais un classement selon mes préferences^^. Les trois histoires étaient intéressantes... Toutes les trois on respecter le thème donné
Océane 1 j'attendais dans les histoire un lien avec la magie thème autour duquel tourne le forum et je l'ai retrouver dans ton histoire avec l'esprit de noël
Lisa 2 j'ai apprécié tes flash back maîtrisé et qui arrivent au bon moment
Sadi 3 j'ai apprécié la chute de ton histoire qui révèle que ton héroïne était en réalité dans le coma
Océane
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Lun 4 Jan - 22:07
Kalis E.C Antoy a écrit:

Lisa [ ]
Sadi [O]
Océane [ ]

Luz
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Mar 5 Jan - 21:13
Kalis E.C Antoy a écrit:
Lisa [ ]
Sadi [ ]
Océane [x]
Ariana Crawford
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Mer 6 Jan - 15:30
Lisa [ ]
Sadi [X]
Océane [ ]
LL
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Dim 10 Jan - 11:23


Lisa [ ]
Sadi [ ]
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